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L'actu du VCVB

Maximilien Juillard stagiaire chez GO Sport Roubaix Lille Métropoles : réactions

7/11/2022

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Après l'officialisation de la sélection de Maximilien Juillard comme stagiaire au sein de l'équipe professionnelle Go Sport Roubaix Lille métropole, notre jeune loup nous a confié ses réactions :

1. Go Sport Roubaix Lille Métropole a officialisé ta sélection comme stagiaire chez eux cet été, est ce que c’est quelque chose que tu imaginais quand tu as débuté ta saison ?

À l'aube de la saison je n'aurais pas vraiment imaginé être stagiaire si rapidement, c'est vrai. Mais toutefois j'avais comme ambition de faire des résultats, comme gagner, et se montrer à l'échelle nationale. Et c'est en faisant des résultats que l'on peut espérer décrocher une place de stagiaire.

2. Tu es l’un des hommes forts de l’équipe cette saison, souvent en bon équipier comme ça a été le cas pour le Tour du Beaujolais avec Tao, qu’est ce qu’il s’est passé dans ta tête quand tu as vu que tu partais seul pour la 3ème place des France

Dans une équipe, selon les profils de course, on est parfois équipier, ou coureur protégé. Cette année j'ai quand-même eu l'opportunité d'être à plusieurs reprises un coureur protégé. De ce fait, quand vous avez des coéquipiers qui roulent pour vous, c'est beaucoup plus facile d'aller chercher un résultat. D'ailleurs, aux championnats de France, nous avons changé un peu les plans au fil de la course selon les sensations de chacun. Et les gars n'ont pas compté leurs efforts pour me ramener à l'avant. Dans le final, il fallait ainsi que j'aille chercher un résultat. Lorsque je sors à 2km, je ne savais pas exactement combien il en restait devant. Mais je savais qu'ils n'étaient pas loin, alors je devais m'extirper du groupe de sprinteur pour aller jouer le titre sans eux, beaucoup plus forts que moi sur ce genre d'arrivée.

3. Comment va s’organiser la fin de ta saison avec Roubaix ? Est ce que tu vas faire des stages avec eux ? Est ce que ce sera seulement des courses ? 

Je ferai des courses avec Roubaix, à partir du mois d'août, jusqu'au mois d'octobre. L'idée est de découvrir le monde professionnel, en étant directement intégré sur le terrain. 


4. Tu es encore étudiant, comment envisages-tu la rentrée scolaire de septembre avec le planning de course de Roubaix ? Est ce que tu penses faire une pause dans tes études s’ils te proposent un contrat pour 2023 ?


Ce ne sera pas évident à gérer, mais de la même manière que ça a pu l'être jusqu'à présent. Jusqu'à présent, je ne bénéficiais d'aucun aménagement d'emploi du temps. Aujourd'hui, les sportifs sont quand-même bien intégrés au monde scolaire et je ferai ainsi des demandes à l'université pour essayer d'assouplir l'emploi du temps.

​5. Si tu avais un message a faire passer aux juniors qui sont actuellement au club, comme toi tu l’as été, lequel serait-il ?
​

Aujourd'hui, je conseillerais aux juniors de profiter de ces deux années ! Yann Berny fait tout son possible pour améliorer d'année en année le calendrier, et certaines nationales juniors font partie de mes meilleurs souvenirs ! Je dirais aussi qu'il est toujours possible de progresser, et qu'il suffit parfois juste de s'accrocher, sans forcément chercher toujours à en rajouter. Dans le vélo, tout peut aller très vite, on peut très bien se prendre une raclée un week-end, et gagner le suivant, il ne faut juste pas baisser les bras. Puis, j'aime bien l'idée suivante que l'on m'a toujours dite, être sérieux sans se prendre au sérieux.
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Arnold Reifler, le retour de notre loup à son meilleur niveau

8/11/2021

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Engagé sur le Tour de Savoie Mont Blanc la semaine dernière, Arnold Reifler était presque à domicile, sur ses routes d'entraînement. Notre loup revient sur sa performance après un printemps compliqué :

Tu termines 17ème du général du TSMB cette année en étant relativement régulier sur l’ensemble des étapes. Comment as-tu appréhendé cette course sur des routes que tu connais bien ? Est ce que c’est un résultat qui te satisfait ?

Oui en effet je termine 17ème et c’est un résultat dont je suis fier car j’ai préparé cette course comme j’ai pu en essayant de faire au mieux possible pour y arriver à 100%, c’est réussi. J’avais forcément un peu de stress mercredi sur la rampe de lancement du chrono mais j’ai transformé ça en force ! 
C’est une course avec les pros et j’avais envie de prouver que j’étais capable de suivre et pouvoir tirer mon épingle du jeu. Sur l’étape du Galibier j’ai sans doute eu les meilleures jambes de ma vie jusqu’à présent mais malheureusement j’ai attrapé des énormes crampes à 9km du sommet, j’ai compris que je ne pourrais pas jouer un top 10 « à la maison » pourtant j’étais très confiant, c’est la loi du sport ! 

Les courses avec les pros c’est une ambiance particulière, est ce que ça change votre façon de courir ou vos habitudes de préparation ?
C’était mon troisième Tour de Savoie Mont Blanc mais cette année j’y suis allé pour faire un résultat et pour jouer avec les pros pas pour regarder et seulement participer à une course classe 2. Les autres années j’y allais avec, sans doute, trop d’appréhension. La façon de courir n’est forcément pas tout à fait la même, il y a plus de gestion d’effort mais ça reste une course de vélo où il faut s’accrocher et ne rien lâcher jour après jour.

Tu as contracté le Covid-19 au début du printemps, comment as tu gérer les entraînements et l’absence de course à ce moment là ? Es-tu complètement remis ?

Oui le 22 avril j’ai été testé positif au covid, j’étais vraiment dégouté car le début de saison était très bon physiquement, même si je n’ai pas fait de résultat, la préparation hivernale portait ses fruits et me faisait espérer une belle saison.  Aujourd’hui je termine 17ème du TSMB avec un top 15 sur une étape et un top 20, si on m’avait dit ça il y à 2 mois je n’y aurais pas cru une seule seconde ! J’étais largué dans des courses où le niveau était bien moins important, je ne pouvais même pas suivre un peloton… 
Heureusement que j’étais bien entouré à ces moments-là, l’équipe m’a laissé le temps de revenir, ma famille, mes amis et surtout ma copine qui m’a fait penser à autre chose et m’a toujours motivé pour retrouver le niveau ! 
Donc, oui aujourd’hui je suis complétement remis et c’est tant mieux. Ça serait mentir si je disais que je ne suis toujours pas à 100% …

Tu avais coché le TSMB en début de saison comme une course qui te tenait particulièrement à coeur, quels sont tes prochains objectifs pour la fin de la saison ?

Oui le TSMB est une course qui me tient à cœur d’autant plus cette année avec l’arrivée au sommet du Galibier mais la saison n’est pas terminée et j’ai clairement envie de briller ! J’ai passé 45 jours sans course (du 22 avril au 6 Juin) il faut que je me rattrape et que je profite à fond ! Je veux lever les bras ! 

​Nous retrouverons Arnold ce dimanche sur le Grand Prix de Cormoz.

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La reprise de Tao Quéméré avec la meute

4/22/2021

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Pour concilier sa vie professionnelle et sa carrière sportive, Tao Quéméré a démarré sa saison début Avril, un rythme atypique mais qui ne l'empêche pas de s'investir à 100% pour la meute.

​Son parcours, ses objectifs pour 2021 et la suite, rencontre avec le doyen de nos loups :
1. Tu débutes ta saison toujours autour du mois d’Avril pour des raisons professionnelles, peux-tu nous expliquer en quoi consiste ton travail ?
C'est vrai que je commence ma saison en Avril, souvent vers le 20 avril en période "pas covidée". C'est à peu près un mois après ma reprise de l'entrainement en vélo. Je ne peux pas m'y mettre plus tôt car je travaille pour l'équipe de France de ski de fond. Je fais partie du staff de la coupe du monde, c'est à dire que je suis les athlètes sur le circuit mondial. On est 7 techniciens qui nous occupons de la préparation des skis avant leur départ. Concrètement, le but du jeu c'est de leur fournir les skis les plus performants possibles pour qu'ils puissent exprimer leurs meilleures performances en fonction de leur forme. On ne peut pas les faire gagner, on peut cependant les faire perdre...  Pour ça on a plusieurs rôles différents au seins de notre équipe, je suis le responsable de la partie glisse et je gère aussi le parc de skis de 2 athlètes (Richard Jouve et Jules Lapierre). Sans rentrer dans les détails on a des protocoles de tests sur le terrain qui nous permettent de savoir quels skis et quelle paraffine de glisse utiliser.

2. Comment gères-tu la préparation physique hivernale malgré tout ça ? 
J'essaye d'avoir une activité sportive régulière. C'est le mieux que je puisse faire, on est régulièrement en déplacement c'est donc difficile de programmer des séances spécifiques. Mon travail est un métier de plein air, donc je ne reste pas oisif derrière un bureau, mais en aucune manière je peux considérer le ski que je fais pour travailler comme un entrainement. J'ai eu un bon niveau national en ski de fond, je suis donc très loin des heures et des allures qui peuvent me faire progresser. En résumer, j'essaye de ne pas trop grossir à cause des bières et du fromage de l'apéro !!
Je reste en relation avec le staff, pour suivre la forme de l'équipe et programmer mon retour dans la meute et gérer de loin le montage du vélo avec les mécaniciens.


3. Tu as repris début Avril, quelles ont été les sensations sur les premières courses ?
J'ai repris tôt cette année, avec le contre la montre par équipe à Cusset. Les sensations sont correctes, mais je sens que je n'ai pas encore assez de force et de résistance pour jouer devant. Je connais assez le peloton et moi-même pour savoir qu'il faut que je patiente un peu, ça va vite revenir !!

4. A titre personnel, quels sont tes plus gros objectifs de la saison ?
Si le calendrier reste à peu près stable, l'Alpe Isère Tour est un premier objectif. Gagner une élite serait bien, et faire un beau Tour de Savoie Mont Blanc aussi.

5. Tu fais parti de ceux qui ont commencé le vélo sur le tard, et qui ne sont plus tout jeune (par rapport au reste du peloton), comment est ce que tu envisages ton avenir dans le vélo ?
C'est beau ça, 30 ans et déjà vieux... ! Comme dans le monde du travail, je peux me considérer comme un stagiaire âgée (trop vieux mais sans expérience)... du coup, pour le moment j'ai trouvé un bon équilibre entre mon vrai travail et le coté sportif. Je fais du vélo car je m'amuse beaucoup, ça me plait de partir en course, de vivre des émotions avec le reste de l'équipe (staff et coureurs). J’apprends encore des choses sur moi même, je suis poussé régulièrement hors de mes retranchements. Pour moi c'est suffisant pour le moment, je ne fais pas de plan sur la comète, je vais faire une saison après l'autre. Essayer de progresser le plus possible, apporter des choses positives à l'équipe et basta.. Pour la suite, ce ne sera qu'une question d’opportunités !
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Bilan de premier stage hivernal

1/25/2021

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Après une première semaine de stage au domaine le Charmay à Sandrans, notre coureur Sten Van Gucht et le directeur sportif Sébastien Hoareau dresse le bilan de ce regroupement et annonces les premiers objectifs de la saison.
Au cours du stage, tous les coureurs ont pu voir le médecin du club Michel Moncel pour un bilan complet avec prescription de prise de sang. Ils ont également pu voir l'ostéopathe Léocadie Meurice qui suivra les coureurs toute la saison.

​Nous remercions notre partenaire Victorien Picolet d'A2S Sport Santé pour les tests effectués pendant le stage
Un grand merci à nos bénévoles, assistant sportifs, mécaniciens, notre cuisinier Robert pour leur implication sur ce stage et d'avoir permis à nos loups d'évoluer dans les meilleures conditions possibles.

Merci également à Françoise et Habib Gonnet pour la mise à disposition de leur magnifique domaine.

​Les loups se retrouveront à nouveau du 8 au 14 Février toujours à Sandrans, pour un stage d'intensité.
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Des nouvelles de nos directeurs sportifs

4/18/2020

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Ce week-end, les loups auraient dû être sur le Tour de Saône et Loire, l'une des premières courses à étapes de la saison. Nous pensons bien sûr aux coureurs, frustrés de devoir rester à la maison mais aussi à nos directeurs sportifs pour qui cette période est normalement très active. 
​

Nous avons demandé à Aymeric Brunet et Sébastien Hoareau comment se déroulait le quotidien d'un DS confiné.
​1. Après plus d'un mois de confinement et après l'annonce d'un nouveau mois sans activité, comment allez-vous ?

A.B.
: Je vais bien, je n’ai pas de problème de santé, je suis avec ma famille, j’ai la chance d’avoir de l’espace autour de ma maison donc je vis cette situation comme un privilégié. Je profite d’être avec ma compagne et mes enfants, même si des fois c’est un peu dur de faire la police (rires), je relativise assez facilement.

S.H. : Moi je vais bien, pas de malade dans ma famille (et amis) et en cette période si délicate, c'est l'essentiel.
La première semaine n'a pas était facile pour moi d'un point de vue organisation journalière, et puis il fallait prendre conscience de l'importance de rester à la maison !
Ce nouveau mois de confinement nous a encore repoussé notre activité et donc ça nous fait pas plaisir mais il faut se dire que c'est pour notre santé et qu'on n'a pas le choix.

2. A cette période de l'année, un DS est plus souvent dans sa voiture que chez lui... comment organises-tu ton quotidien ?

A.B. : Oui ça rejoint ce que je disais. A cette époque on commence les courses à étapes d’habitude et on enchaine les courses, on fait pas mal de déplacements. Là on se retrouve h24 avec sa famille. Ce métier est un métier que je fais par passion, forcément l’ambiance me manque : retrouver les joueurs, rigoler ensemble, motiver tout le monde, le stress pour préparer son briefing pour que chaque coureur se sente investi, les coups de frein dans la file des voitures, les blagues avec le mécanicien, les sandwichs des assistants avec une couche de Pesto que même Serge ferait une indigestion…
Mais encore une fois, j’ai la chance d’être avec ma famille et certains donneraient tout pour être à ma place.
Pour mon quotidien, je m’occupe de faire un peu d’école aux enfants le matin, puis je jongle entre mon travail d’entraineur, celui de directeur sportif, et je prends un peu de temps pour ranger et bricoler à la maison. C’est la 1ère année que j’arrive à suivre la tonte de ma pelouse (rires). Et j’essaie de faire 1h de sport par jour.

S.H.: Conduire??? Je ne sais pas si je vais encore savoir faire..(rires), mon quotidien est assez bien chargé quand même, je suis une personne qui ne peut pas rester sans rien faire.
Les journées se décomposent souvent comme suit : 3 à 4h de devoirs avec mon fils (merci la maitresse…), une ou plusieurs activités physique ( footing, renforcement musculaire, home trainer), du ménage (la maison n'a jamais était aussi propre), du bricolage et un temps d'appel (proches, amis, staffs, coureurs).
3. Comment gères-tu le suivi des coureurs ? en terme d'entrainement mais aussi mental...

A.B.:
 Les journées finalement restent bien remplies. J’essaie d’adapter mon travail d’entraineur, je passe pas mal de temps sur Nolio pour étudier ce que font les coureurs en entrainement. On garde le contact au téléphone, même si tu sens que certains se renferment. En fait tous les coureurs sont des compétiteurs donc il n’y a pas trop de soucis à se faire sur leur entrainement. Le seul risque que je vois c’est d’en faire trop. Je passe en fait beaucoup de temps à les rassurer là dessus, à essayer de leur faire maximiser leur potentiel sur des séances plutôt que de vouloir faire des heures et des heures de home trainer. Certains ont peur de perdre tout ce qu’ils ont fait cet hiver. Mais rien n’est jamais perdu, notre organisme est quand même sacrément foutu, il fonctionne avec une mémoire, il n’oublie jamais rien. Pour d’autres l’école se termine bizarrement et ils ne peuvent pas mettre le coup de booster comme ils auraient voulu après le changement d'heure.
En fait le plus difficile pour les coureurs c’est de ne pas avoir de « but » dans un futur assez proche. Même si on a des courses qui se programment a priori en août ou septembre, on ne sait pas de quoi demain sera fait et c’est ce qui pose problème au niveau de la motivation. Quand on n’a pas envie d’aller rouler dans le froid en janvier, on se motive en pensant à ce GP de Cours la Ville ou ce Tour du Beaujolais. Là, c’est le néant, rien. Juste une démarche personnelle, de la préparation physique ou de l’hygiène de vie.
Mais il y a encore plein de choses, au niveau physique ou mental, qu’on n’a jamais le temps de travailler dans une saison « normale » et qu’on peut travailler là, maintenant. Et il ne faut pas passer à côté. Ne pas avoir de regrets dans 6 mois quand on fera un bilan et qu’on se dira, « mince j’aurai dû bosser ça quand j’avais le temps ».

S.H.: La gestion des coureurs est un peu particulière en ce moment, c'est plus un suivi mental à savoir si ils tiennent le coup car c'est des "loups en cage" !
Je les contacte par téléphone ou par message à hauteur de 2 coureurs par jour, ce n'est pas facile de fixer un vrai  programme d'entrainement tant qu'on aura pas une date exacte de reprise de compétition, donc on essaie de faire de l'entretien physique mais ça commence à être long. On fait également des appels en visio avec toute l'équipe, Aymeric et Anthony (le manager), ça c'est plus pour se détendre, garder le lien, ça fait du bien à tout le monde de nous voir et surtout de rigoler ensemble.

4. Depuis les dernières annonces, certaines dates semblent se fixer d'avantage comme les championnats de France par exemple ou les manches de coupe de France, comment envisages-tu la reprise si effectivement le déconfinement à lieu le 11 Mai?

A.B: La fédération trouve des solutions, réaménage le calendrier. C’est son job, elle le fait bien. Les coureurs voient une éclaircie, c’est bien pour eux. Moi, sérieusement, je ne crois pas trop à tout ça, je vois difficilement comment on pourra faire des compétitions si tôt dans l’année. Au delà de l’aspect sportif, une course avec 180 coureurs, c’est un rassemblement de 500 personnes rien que pour les équipes et l’organisation, à huis clos quoi. Ce n’est pas comme ça que je conçois nos courses de vélo, même si ce serait déjà une avancée par rapport à la situation actuelle.
Je pense qu’on aura un long cycle sans compétitions, avec beaucoup d’entrainement finalement. On sera déjà dehors, chacun va pouvoir reprendre le plaisir de rouleur sur une route toute droite, dans un faux plat interminable, en train de bouffer du vent de face (rires). On va tâcher à organiser ce qu’on pourra comme stages, entrainement pour bien travailler et surtout se retrouver, coureurs et staff, passer du bon temps ensemble quoi. Reformer la meute. ​

S.H: Suite à la dernière annonce d'un éventuel déconfinement au 11 mai, les coureurs auront hâte de retrouver leurs routes d'entrainements, il va falloir remettre une base foncière pour pouvoir être opérationnel le jour J, tout en modérant la ferveur de reprise.
La FFC met tout en œuvre pour rétablir un calendrier et sauver cette saison 2020 en la prolongeant jusqu'au mois de novembre , ce que je trouve judicieux car cela réduira l'inter-saison  qui pour certains, parfois, peut être longue.
En tout cas , j'ai hâte de retrouver les compétition, de retrouver mes coureurs, mon staff, notre nouveau siège enfin mon job quoi...
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Le confinement vu par Axel Chatelus

4/12/2020

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Après Sten Van Gucht et Thomas Joly c'est au tour d'Axel Chatelus de nous raconter son quotidien de confiné.

Après 1 mois de confinement comment vas-tu ?
Tout va bien, je n’ai aucun problèmes de santé et tout va bien pour mes proches également, c’est le plus important en cette période. Concernant mon activité sportive, je passe énormément de temps sur Zwift qui est un très bel outil pour à la fois travailler, garder un lien social avec mes coéquipiers et amis, tout en participant à quelques « compétitions ». C’est très ludique on se prend vite au jeu. Même si le home traîner reste très pénible j’ai réussi a trouver une routine qui me permet d’effectuer des volumes hebdomadaires digne de semaines sur route.

Comment as tu vécu les débuts du confinement  et comment t'es-tu adapté ?
La semaine précèdent le confinement, après l’annulation de Paris-Troyes je me doutais que la France allait suivre l’Espagne et l’Italie dans le confinement. J’ai donc fait quelques grosses sorties, je me suis reposé 2-3 jours et à ce moment, mentalement c’était très dure. J’ai beaucoup travaillé cet hiver, et voir mes premiers objectifs s’annuler 1 par 1 a été compliqué. Mais j’ai rapidement relativisé afin de rester motivé et de vite reprendre le chemin de l’entraînement. Je pense qu’en cette période, ce n’est pas à nous de nous plaindre parce que nous faisons du home traîner, au final on s’adapte à cette situation comme tout le monde.

Tu passes donc beaucoup de temps sur Zwift... mais qu'est ce que tu fais quand tu ne t'entraines pas ?
Je suis confiné dans mon appartement avec ma copine. Même si je continue à organiser mes journées en fonction de mes entraînements, entre ceux-ci on essaie de se promener un moment autour de notre domicile, quelques heures d’Xbox et on cuisine également beaucoup en se faisant plaisir. Les journées sont suffisamment monotones du coup pour le moment je ne pense pas qu’il faut se frustrer avec l’alimentation. C’est aussi l’occasion d’avoir une vie « normale »

L'avenir est incertain pour la suite de la saison, comment tu te sens par rapport à ça.. la motivation est toujours là ?
Je suis toujours motivé à m’entraîner, de toute façon je fais parti de ceux qui en font beaucoup mais comme tout le monde on avance un peu à l’aveugle. Le plus difficile sera pour le lundi de Pâques car quand on est Roannais on a pas pour habitude de manger du chocolat mais plutôt de passer notre lundi dans la montée Parras ... Je pense que le cyclisme amateur est un milieu qui risque de souffrir économiquement et j’ai bien peur que certaines organisations ou équipes aient du mal à remonter la pente de cette crise. Pour ce qu’il en est de notre équipe nous gardons un lien constant et tout le monde semble prendre cette période comme un défi et je suis sûr que tout le monde sera là, motivé, et prêt pour la reprise.
​ Bon courage à tout le monde et j’ai déjà hâte de tous vous retrouver !

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En confinement avec Sten Van Gucht

3/27/2020

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PhotoCrédit photo : Coraline M Photographie
Après plus de 15  jours en confinement voici les impressions de notre loup Sten Van Gucht.


Comment vis-tu le confinement de manière générale ?

Je vis avec ma copine dans un appartement sur Mâcon. Ce n'est pas facile de ne pas sortir. Je pense pour tout le monde, mais comme cycliste on a encore plus l'habitude de bouger et être déhors. Au bout de 14 ans de vélo cela n'est même plus une habitude mais devenu une nécessité de rouler dehors 😅

Comment est ce que tu as adapté ton programme d'entraînement ?
J'ai réalisé que ça n'allait pas passé vite et que les compétitions n'allaient pas reprendre de si tôt malheureusement, donc j'en profite pour couper un peu. Je fais un peu d'hometrainer, mais plutôt pour 'bouger' un peu que vraiment m'entrainer.

Est ce que vous restez en contact entre les coureurs de l'équipe / le staff ?
Bien sûr qu'on est plus en contact quand on pars chaque weekend ensemble ! En plus là il se passe pas grande chose dans nos vies donc moins de choses intéressantes a raconter... Mais on reste quand même en contact 😉

Nous n'avons pas vraiment de visibilité mais comment envisages-tu la reprise de la saison ?
C'est la question que tout le monde se pose... Je sais que la reprise n'est pas pour bientôt mais est ce que ça sera en mai ou en juin ? Ou plus tard ? On ne sait pas du tout ! En tous cas je vais me préparer à bloc une fois qu'on sait comment ça va évoluer. Je serait prêt, ce sera un début de saison avec une météo plus favorable que d'habitude pour moi... 😅


Merci à Sten Van Gucht pour son témoignage !

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Confinement : les impressions de Thomas Joly

3/18/2020

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Annulation des courses, confinements total nous avons demandé à notre loup Thomas Joly comment s'organisaient ses journées dans ce contexte si particulier :

Comment as-tu vécu les annulations des premières courses ?
Sur le coup je me suis dit que ça allait durer une semaine ou deux, j’essayais de relativiser mais chaque jour la situation se dégradait. Ça fait bizarre de se dire que tu ne cours plus alors que l’équipe commençait a prendre vraiment bien ses marques, tout s’arrête d’un coup, forcément c’est embêtant. Quand tu enchaînes les courses et que l’ambiance est au top, tu n’as qu’une envie c’est de courir le week-end prochain. Mais le plus important maintenant est ailleurs, tout le monde a prit conscience de la situation et il faut vivre au jour le jour voir comment ça évolue. Le plus important reste la santé.

Depuis le confinement comment organise-tu tes journées ?

J’étais rentré chez mes parents dans l’Oise après la course des 4 Cantons et devait revenir sur Villefranche après Paris-Troyes. Entre-temps la course a été annulé ainsi que les autres. Je suis donc resté auprès de ma famille. Depuis lundi, je m’organise avec du sport à domicile comme par exemple du home traîner et de la musculation. Et je vais ressortir la table de ping-pong qui n’avait pas servi depuis un moment vu que mon frère est aussi confiné à la maison. Enfin j’aide aussi mon père et ma mère a la maison entre jardinage, cuisine, ménage etc

Comment as-tu adapté ton programme d’entraînement ?
Avec Aymeric Brunet mon entraîneur, on s’est appelé hier justement pour en discuter. Je vais faire une bonne petite coupure et ensuite je n’aurais d’autre choix que d’enfiler les kilomètres sur home trainer. Avec le beau temps qui arrive, je vais pouvoir aussi faire du sport à l’extérieur dans le jardin, il y a de quoi faire malgré tout pour garder une bonne condition physique tout en restant chez moi.

Que fais tu lorsque tu ne t’entraînes pas ?
L’home traîner ne prend pas beaucoup de temps sur une journée. Principalement, je vais aider mon père qui jardine et bricole beaucoup, il ne sait pas rester sans rien faire. Je vais également cuisiner des plats car j’aime faire à manger. Et quelques fois aussi me divertir en jouant à la console quand le temps sera mauvais.

Quelles sont tes impressions pour la suite de la saison ?
Pour le moment je suis un peu dans le flou concernant la reprise des courses, un peu comme tout le monde je pense. Je garde le moral et reste motivé. Qu’importe à quelle période nous allons de nouveau courir, il faudra répondre présent de suite car il y aura beaucoup moins d’opportunités. Avec l’équipe nous gardons tous contact pendant cette période difficile. Je ne me fais pas de soucis, quand les courses reprendront nous serons là ! Ensemble, unis pour gagner !

De manière plus générale, comment tu te sens ?
Tout va bien pour le moment ! Je suis avec ma famille et l’essentiel c’est que tout le monde aille bien.

Merci à Thomas pour ses impressions, nous espérons tous que la situation reviendra vite à la normale !
​Prenez soin de vous et restez chez vous ! 


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